En 2008 nous avons fêté les 90 ans de la création du nom de notre commune.
Extrait du registre de délibérations du conseil Municipal :
« En l’an 1918 le 22 décembre à 12h, le conseil Municipal de Montréal s’est réuni en séance extraordinaire ; Sous la présidence de Monsieur LONG JOSEPH, adjoint remplissant les fonctions de Maire étaient présents ARMAND H, ARMAND L, BERNARD J, EYDOUX H, EYDOUX L, GRAS ET MATHIEU formant la totalité des membres en exercice.
Le président expose à l’assemblée qu’il existe dans les départements de l’ARDECHE, l’AIN, l’YONNE etc. Des communes portant le même nom de Montréal. Que cette homonymie donne lieu à des confusions et des retards dans les services postaux et le transfert des marchandises. Qu’il y a lieu pour remédier à ces inconvénients à rajouter un complément au nom de la commune.
Considérant en outre qu’un nombre considérable de sources jaillissent de toute part sur le territoire de la commune. Le conseil municipal est d’avis de nommer la commune « MONTREAL LES SOURCES ».
La séance fût levée à 14h. »
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Il a été trouvé dans les années 1947-1948 une épitaphe datée du premier siècle dédiée à LUCIUS VALERIUS COMETIUS, vétéran de la VIIIème Légion AUGUSTA (1).Cette pierre tombale, longtemps restée dans les jardins de la cure de REMUZAT, est actuellement scellée dans les murs du château de SAHUNE, propriété de M.GEORGES BERGOIN, qui l’avait reçue du curé VAN DAMME, archiprêtre de REMUZAT.Ayant bien connu et côtoyé le curé VAN DAMME, je lui avais demandé où il avait récupéré cette pierre. Il me confia que celle-ci avait été trouvée par LOUIS LAUGIER,lors d’un labour sur la commune de MONTREAL LES SOURCES, et qu’il en avait fait l’acquisition pour le prix de 5 francs dans les années soixante.J’ai eu le plaisir et le bonheur de rencontrer à plusieurs reprises M.LAUGIER lorsqu’il gardait ses chèvres au quartier de la muscadelière et il me fut facile de lui demander les circonstances de cette découverte.« un cop que coutrejavo emé ma mulo (miolo) la raio (reio) de moun araire, se tanqué dins uno grando lauso de pèiro blanco é me faguè vira lou coutriè dins lou bartas. Ma mulo (miolo) qu’èro uno bravobestio n’en fagué pas cas.La péir à mita sourtido dou sou semblavo marcado de signe mais èro encaro bèn enfangousido pèr la terro pegouso dou quartié.M’alestiguèré à la neteja em’uno pugnato d’erbo. Equouro aguère acaba moun obroqunte fugué moun estounamen!D’efét aquelo pèiro ero clafido de signe incouneigu pèr ièu e me pensère qu’èro quaucaren de misterious. Me diguè que falié carreja ma descuberto à moun oustau e aco fugué léu fa emé la tirasse e la mulo (miolo).L’engrangère e l’oublidère enjusqu’au jour que lou bon curat es vengu la croumpa ».Curious coume un trau de sarraio, ié demandère ounte eisatemen l’avié trouvado. Me counfiermé qu’èro dou coustat di grandi piboulo a coustat dou camin di plano. Vaqui que lou tèms passo que trop lèu a me diguère que falié ana furna dins aqueu cantoun pèr assaja de trouva quaucaren d’interessant. E un jour qunte fugué pas moun estounamen de vèire sus uno mouto de terro, dins un rode ravina pèr la darniero pluieo, uno poulido pèiro roundo bèn aliscado de la groussour d’un “boulard”. Crese qu’es une un peiro à manda pèr uno foundo o uno fustibulo (2). Mai desempiéi ai plus rèn trouba d’autre!“Un jour que je labourais avec ma mule, la pointe de ma charrue s’est plantée dans une grande lauze de pierre blanche et me fit verser la charrue dans un gros buisson.Ma mule qui était une bête docile, n’en fit pas cas… La pierre, à moitié sortie du sol, semblait marquée de signes, mais elle était encore bien maculée de la terre argileuse du quartier. Je me préparai à la nettoyer avec une poignée d’herbes. Et quand j’eus fini, quel fut mon étonnement !En effet, la pierre était remplie de signes inconnus de moi et je me dis que c’était quelque chose de mystérieux …Je mis ma découverte dans la grange et je l’oubliai jusqu’au jour où le bon curé vint l’acheter ».Curieux comme un trou de serrure, je lui demandai où exactement il l’avait trouvée. Il me confirma que c’était du côté des grands peupliers, vers le vieux chemin des plaines.Voilà que le temps passe- et trop vite-et je me dis qu’il me fallait aller chercher dans ce secteur pour essayer de trouver quelque chose d’intéressant.Et, un jour, quel ne fut pas mon étonnement de voir, sur une motte de terre dans un endroit raviné par la dernière pluie, une jolie pierre ronde, bien propre, de la grosseur d’un « boulard ». Je crois que c’est une pierre de jet pour une fronde ou une fustibule. Mais, depuis, je n’ai rien trouvé d’autre !
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Les Souvenirs de MAMYVETTE
Aussi sa stupeur fut grande, sa frayeur devrais-je dire lorsque à minuit elle entendit sous la fenêtre de sa chambre, une sérénade (on disait alors une réveillée) orchestrée par 5 ou 6 jeunes gens du village (entre autre celui qui devait ensuite être mon père) ils avaient même eu l’audace de mettre une échelle, pour arriver jusqu’aux volets de sa chambre.Le lendemain elle se rendit chez le Maire pour lui raconter sa mésaventure. Le Maire Monsieur GRAS, le père de Valérie la rassura lui assurant que c’étaient des braves garçons, que c’était la façon à eux de lui souhaiter la bienvenue. Par la suite, tous devinrent de bons amis puisque en 1911 ma mère épousait mon père qui devint par la coutume du pays « Louis de la Dame ». En ce temps là l’institutrice était très respectée et elle était appelée « La Dame » ou « la Demoiselle » selon le cas.Les jeunes gens continuèrent à chanter des « réveillées » en tout bien tout honneur.Les Veillées au village
La vie au village se passait calmement. La bonne entente y régnait même le curé et l’institutrice de convictions différentes et opposées s’entendaient bien.En ce temps là la télé n’existait pas on se réunissait le soir après souper à plusieurs familles pour trier les amandes ou les noix ce qu’on appelait « veiller».Le père, une brique sur les genoux, un marteau à la main, une corbeille devant lui cassait noix ou amandes. (Il y avait de nombreux amandiers à Montréal). Tous les amis se mettaient autour de la table éclairée par la lampe à suspension à pétrole. On séparait le fruit de la coquille, celle-ci servait ensuite à alimenter le feu et on devisait gaîment, racontant les potins du village, on s’entraidait beaucoup entre voisins, on allait tantôt chez les uns tantôt chez les autres et l’hiver qui était assez long se passait sans problème.On s’entraidait beaucoup disais-je. Lorsqu’un des habitants tuait le cochon tout le monde était invité et on faisait un bon repas avec le boudin et la fricassée.On s’entraidait aussi dans les moments difficiles, lorsqu’il y avait un malade (le téléphone n’existait pas) un homme valide partait à pied par le Col de Bas Coulet pour aller chercher le Docteur Marchat qui habitait à Rémuzat et qui venait en voiture à cheval. En attendant qu’il arrive on allait chercher la Mère Laugier qui faisait office d’infirmière ou de sage femme avec les remèdes bien à elle. On allait chercher le docteur qu’en dernière extrémité.La vogue
Elle avait lieu le premier dimanche de septembre. Deux ou trois jours avant les jeunes préparaient les guirlandes de buis. Elles servaient à entourer le bal, réunissant entre eux quatre poteaux fixés aux quatre coins de la place. Une estrade dressée dans un coin de la place pour l’unique musicien qui remplaçait à lui tout seul un orchestre, des grelots attachés aux chevilles, des cymbales attachées aux genoux et un violon. Le musicien ne connaissant pas les notes jouait de routine.Le matin de très bonne heure les jeunes faisaient péter les « boites », ils avaient préparé de la poudre dans une boite de conserve et y mettaient le feu, ce qui faisait une grosse déflagration s’entendant à 3 ou 4 kilomètres à la ronde. Tout ceci se passait au fond de la côte pour une plus grande sécurité. C’était le signal du début de la fête.Le matin de bonne heure Dési (Fréderic) et sa femme Augusta (sœur de Marthe Rabel), installaient la Carabasse, un stand où on trouvait des bonbons, des pralines, on faisait tourner une roue, pour gagner des verres de praline s et le stand de tir amusait les grands. Vers 3 heures l’orchestre s’installait et le bal ne débutait que pour se terminer à 1heure du matin, avec une petite interruption pour réunir tous les amis et les cousins à un autre bon repas. A une heure du matin une farandole réunissant tous les gens valides se déroulait à travers tout le village.Dans l’après midi les hommes se réunissaient sur l’aire vieille à l’entrée du village pour se livrer à un jeu extrêmement cruel, on attachait un coq par les pattes à une pierre et le jeu consistait à lui lancer des cailloux jusqu’à ce que mort s’ensuive, avait gagné celui qui avait donné le coup de grâce. Je n’assistais jamais à ce jeu là que je trouvais trop cruel. (la danse m’attirait davantage).Les danseurs s’en donnaient à cœur joie et on allait se désaltérer au café que la mère Mélina (la mère de Marthe Rabel) ouvrait uniquement ce jour là. Ce jour là était une journée mémorable pour le village on y pensait longtemps à l’avance. Après la grande farandole à 2 heures du matin dans toutes les rues du village les feux s’éteignaient jusqu’au 1er septembre de l’année suivante.Le jeudi le marché de Nyons
Lorsque le mercredi le temps s’annonçait beau pour le lendemain, nos parents, toujours soucieux de nous faire plaisir, nous promettaient de nous emmener au marché de Nyons.Quelle effervescence à la maison, nous en étions tout excités. Le jeudi matin de bonne heure papa attelait Coco à la voiture à quatre roues (quatre roues signe de richesse). Et nous partions pour un voyage de 2 heures jusqu’à Nyons.Arrivés à Nyons on détachait Coco à la place du Foussat et on l’emmenait à l’écurie (chaque propriétaire de cheval avait une écurie à Nyons). Et en plus nous avions au dessus de l’écurie, une chambre. On avait eu soin d’emporter une botte de foin pour Coco qui avait besoin de reprendre des forces pour le chemin du retour. Nous partions ensuite au marché pour faire les achats pour la semaine.Ce qui m’a marqué le plus c’est lorsque maman allait acheter pour le diner de midi ; de la charcuterie, des radis, du fromage. Nous allions (comme tous les gens) nous installer à une table sous les platanes sur la place du Champ de Mars. Que ces côtes de porc achetées chez le charcutier étaient bonnes, que ces radis étaient savoureux ! C’était une fête, nous n’avions pas l’occasion d’en manger souvent surtout en pique nique.Après un dernier tour parmi les marchands forains nous reprenions le chemin du retour, tous étourdis de la journée bruyante que nous avions vécue. Arrivés à Sahune, nous les enfants restions bien installés dans la voiture, mais papa et maman et toutes les grandes personnes descendaient de voiture et montaient à pied en suivant le cheval, pour que la voiture ne soit pas trop lourde à trainer pour notre pauvre Coco, pour qu’il puisse tenir le coup jusqu’à Montréal, où l’attendait l’abreuvoir et une bonne ration d’avoine.La lessive en Haute Provence
Deux fois par an, au printemps et à l’automne c’était la grande lessive. (Ce qui expliquait les grands trousseaux que chaque jeune fille devait apporter dans la corbeille de mariage ; 12 draps, 12 chemise autant de culottes, un beau service de table etc.). On s’y préparait quelques jours à l’avance, on vidait et on lavait le bassin communal et l’on mettait à tremper ce qu’on avait trié auparavant, les draps d’un côté, le petit linge de l’autre qu’on mettait dans un drap les quatre coins rassemblés et noués. Le lendemain matin, la Joséphine arrivait de bonne heure de la Casse (ferme située vers Bramard) elle s’installait devant un bon café pour se remettre du chemin qu’elle venait de parcourir (au moins 2 kilomètres depuis sa ferme).Elle allait au lavoir pour toute la journée elle décrassait le linge à grands coups de battoir et le frottant énergiquement entre les mains. On avait soin de mettre devant elle une planche verticale pour éviter les éclaboussures d’eau et qu’elle ne se mouille pas. Et cela jusqu’au repas de midi où elle venait prendre place à la table familiale.L’après midi se passait encore au bassin. Le soir on installait le linge dans la benne (grand cuveau métallique de 1,20 à 1,50 m de diamètre). On avait conservé pendant toute la saison les cendres de bois. (Il ne faut pas oublier qu’on faisait du feu au bois toute l’année, on n’avait pas d’autre moyen pour faire les repas). On mettait ces cendres de bois dans des grands sacs qu’on étalait au fond de la benne, on mettait sur le tour une poignée de sarments de vigne pour ne pas l’obturer et pour faciliter l’écoulement du lessif. On mettait ensuite les draps bien étalés, ensuite le petit linge. Près du cuveau on installait une chaudière où l’on faisait chauffer l’eau. On prenait l’eau bouillante avec une casserole et on arrosait très consciencieusement toute la surface du cuveau, le lessif sortait par le trou du cuveau, il était récupéré dans un récipient, on remettait à chauffer cette eau dans la chaudière et toute la journée on recommençait inlassablement (Arroser, réchauffer). Ce n’est que le lendemain que la Joséphine revenait se remettre au bassin pour toute la journée.Les grands coups de battoir reprenaient mais le linge sortait impeccable de ses mains et pour une blancheur ‘encore plus blanche comme dirait maintenant OMO) on passait en terminant le linge au bleu. (On ne connaissait pas la Javel). On faisait dissoudre des boules de bleu dans une bassine et en dernier lieu on y plongeait le linge qui sortait d’une blancheur éclatante. On allait ensuite mettre une corde au jardin entre deux arbres et on étendait le linge au grand soleil à l’abri de toute poussière.La Corvée de la Lessive, c’était vraiment une CORVEE.More
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Dans le village, chaque famille avait son troupeau d’une vingtaine de moutons, quelques chèvres, un poulailler, un cochon. Il y avait une dizaine de familles. On vivait un peu en autarcie. Les cultures étaient différentes d’aujourd’hui, chacun avait son coin de blé, des amandiers, des pommes de terre, des tilleuls. Il n’y avait pas beaucoup d’arbres fruitiers, quelques pommiers et poiriers seulement. Les travaux du champ, c’était tout à la main et avec la charrue, tirée par un cheval, ou deux. Nous on avait deux chevaux, et une mule. Pendant la guerre, on faisait le pain, on a toujours eu du pain blanc. Quand on tuait le cochon, tous les gens du village venaient.C’était mon père qui le tuait. Le monsieur qui tenait l’épicerie, Charles Jouffrey, tous les jeudis il allait se ravitailler chez Ramade à Nyons. Alors nous on en profitait pour aller au marché avec lui, dans sa vieille C4 camionnette. Après, mon père a eu une voiture, il y descendait de temps en temps. Mais les femmes ne conduisaient pas à l’époque.More
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Au mois de décembre passé alors que je passais rue des Antignans à Nyons j’aperçu Louis Rousset dans son jardin. Je m’arrêtais pour le saluer et au cours de notre conversation je lui demandais s’il connaissait l’histoire de la passerelle établie sur le Saint-Julien ? Aussitôt je vis son visage s’illuminer et il me raconta sommairement ce qui suit et que je vous fais partager.Cette passerelle, on l’appelait à l’origine « la planche » car elle était en bois. Je l’ai empruntée tant de fois dans mon jeune âge. Il s’agit pour moi d’un passage emblématique.Il faut dire que le ruisseau Saint-Julien drainait généralement une eau abondante, d’où l’utilisation fréquente de la planche. Cette planche constituait pour les piétons une sorte de dérivation au chemin vicinal ordinaire N°2 de Montréal à Rémuzat. Il desservait plusieurs fermes sur un territoire agricole important. Elle donnait également directement accès sur la bordure de notre propriété que nous dénommons toujours « La Fontaine », ainsi qu’au chemin (aujourd’hui recouvert de broussailles) qui conduit au cabanon de Couston et à ce qui était la Grange de Rosalie situés 4 à 500 mètres plus haut, et qui font partie de mon héritage familial. Oui, nous utilisions fréquemment ce passage car la Grange de Rosalie qui avait été habitée par mes parents après leur mariage de 1924 à 1927, continuait à être utilisée. Nous y tenions le poulailler, les lapins, les pigeons, le fourrage, la réserve de pommes de terre, la conserve d’œufs dans des « douïres» (une couche de blé, un rang d’œufs et ainsi de suite, et les œufs se conservaient tout l’hiver), le petit outillage agricole, les engrais, etc…. et le chat qui était le véritable chef de la maison. Notre présence à Rosalie était donc journalière.Je raconte bien volontiers l’histoire de cette passerelle selon ce qui me reste de mémoire, notamment celle de ma prime enfance. Vers 1931 ou 1932 ? Alors que j’avais 3 ou 4 ans, je revois des gens dont mon grand-père Ulysse Laget qui procédaient au remplacement d’une vieille planche par une nouvelle. Il existait donc déjà une ancienne planche pour franchir le ruisseau, mais là, mes souvenirs sont assez vagues. Cette nouvelle planche avait été tirée d’un tronc d’un gros chêne. En raison de sa portée, on lui avait donné de l’épaisseur. Elle était d’une seule pièce. Je suppose qu’elle venait d’une scierie car en raison de la taille des chênes de Montréal pour faire la «feuille » pour la nourriture des brebis et des chèvres l’hiver, il n’y avait pas de chêne aussi droit et important sur le territoire de la commune.Du côté aval et à une distance égale, des sortes de gaines métalliques fixées à la planche servaient à emmancher des supports de bois qui soutenaient la main courante en bois également. Ce dispositif servait de garde-corps. Ma grand-mère Marie Rousset est décédée en 1947 à 78 ans. Donc un peu avant, alors qu’elle gardait le petit troupeau de brebis et de chèvres et qu’elle s’apprêtait à renter au village, un fagot de petit bois sous le bras, je l’ai trouvée tout près de la passerelle. Elle attendait. Elle me dit « Je ne me sens pas de passer sur la planche, la rampe ne tient plus, répare la vite un peu ». Et c’est ce que je fis. Donc déjà l’ensemble se désagrégeait avant 1947. Je ne serai pas précis quant à la date (1948-1950 ?) mais la municipalité d’alors a fait remplacer ce petit édifice devenu dangereux par une construction métallique et maçonnée faite de deux poutrelles en U refermant une petite dalle en béton un peu plus large que la planche. Les gens disaient « c’est le progrès. Il y en aura pour la vie des rats ». Cette nouvelle passerelle existe toujours. C’était le maçon Jouve de Sahune qui avait réalisé le travail.Voilà ce qui me revient de l’histoire de la passerelle du ruisseau Saint-Julien à Montréal les sources. Mais à la fin de mon propos avec Christian Bartheye, j’ajoute « j’ai conservé un morceau de la planche, viens avec moi au cabanon je dois le retrouver ». Effectivement il se trouvait là sous un tas de caisses. J’ai toujours conservé ce morceau de la planche, car cette planche reflète un impérissable souvenir pour moi. Du fait de la détenir encore depuis plus de 60 ans environ, j’attribue un côté affectif à cette vieille planche qui m’a aidé tant de fois à franchir le ruisseau. Et je lui dis « je te la donne bien volontiers » et il me répond « je la mettrai à la mairie. Peux-tu me faire un petit historique ? Cela fut fait et je vous en fais part.
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Les animateurs de l’association Mémoire de la Drôme en collaboration avec le Conseil Général ont organisé dans notre village une collecte de Photos plus ou moins anciennes.
Si vous possédez des photographies portant un intérêt sur la vie de la commune merci de nous le faire savoir. Une nouvelle collecte sera organisée dans les mois à venir.